ETOSHA : Et que ça saute !!!


Sa 21 - Di 22 - Lu 23 - Ma 24/09/2013


Sur les antilopes, on était un peu ignare... Heureusement on a une aide précieuse avec le petit ouvrage de Caroline Oriol qui nous a appris quantité de choses... Ainsi, elles peuvent atteindre des pointes de 90 à 100 km/h et courir à 50-60 km/h sur de plus longues distances. Elles peuvent faire des bonds de 4 mètres de hauteur et de 15 mètres de longueur pour les meilleures d'entre elles. Super quand on sait qu'elle vivent à découvert dans la savane et sont donc exposées à de multiples prédateurs.

On a déjà rencontré beaucoup d'antilopes, mais Etosha est un vrai catalogue qui nous les présente seules ou en groupes... On espère ne pas se tromper...

Le dik-dik
C'est l'une des plus petites antilopes du monde (30 à 40 cm au garrot, de la taille d'un lièvre)  ; il pèse de 3 à 5 kg. Le nom dik-dik vient du bruit qu'il fait lorsqu'il est en danger. Comme il se déplace seul, il est assez difficile à observer, mais surtout à photographier...



Le Steenbok ou raphicère
"T'as d'beaux yeux, tu sais !" C'est une petite antilope de 50 cm au garrot, aux grandes oreilles striées de noir à l'intérieur. Seul le mâle possède des cornes toutes droites d'environ 9 cm.



 


Ci-dessous, il est au pied d'une koudou...



Le springbok
Oui ! On connaissait l'équipe de rugby à XV d'Afrique du Sud... Mais, partout en Namibie, on a rencontré cette antilope, la seule gazelle d'Afrique australe. Faut dire qu'elle saute allègrement les clôtures... et qu'elle traverse les pistes sans se soucier des voitures... Sa petite tête claire paraît maquillée ; une barre brune part de la base des cornes et traverse l'œil pour se terminer entre les naseaux et la bouche. Mâles et femelles portent des cornes cannelées. Il mesure 75 cm au garrot et pèse de 35 à 50 kg.  Le nom afrikaans signifie « antilope à ressort ». C'est en effet un champion d'athlétisme, c'est un coureur extrêmement rapide, qui peut atteindre jusqu'à 80-90 km/h en moyenne et 115 km/h en pointe. Le gracieux Springbok vit en troupeau de quelques individus à plusieurs centaines, voire milliers. On a eu droit à toutes les démonstrations de leur part, et même à un cours de natation !












L'impala à face noire
Comme c'est une espèce endémique du nord-ouest namibien et du sud-ouest angolais, on ne risquait pas trop d'en rencontrer ailleurs (sauf du côté de Epupa !) C'est une antilope de 90 cm environ au garrot. Seul le mâle possède des cornes. Il faut aussi mentionner les lignes noires uniques à chaque individu au bout des oreilles, sur le dos de la queue et sur le front. Ces lignes noires sont très utiles aux impalas puisque ce sont des signes qui leur permettent de se reconnaître entre eux. Les impalas sont des bons coureurs qui peuvent sauter des distances impressionnantes de plus de 10 mètres de longueur. En hauteur, ils s'élèvent jusqu'à 3 m. Champion(ne) dans la catégorie du saut, l'impala est la deuxième antilope sauteuse après le springbok. 











 


Le bubale
C'est une antilope marron luisant. Le mâle comme la femelle ont de belles cornes de 50 cm environ qui se recourbent en arrière à leur extrémité. Sa vitesse de course atteint 65 km/h.




 


Le Grand Koudou
Bien avant d'arriver à Etosha, on avait savouré sa chair délicieuse.  Il compte parmi les plus grandes espèces d’antilopes. Son pelage gris se strie de 6 à 10 bandes sur les flancs, tandis qu’il arbore un chevron blanc entre les yeux. De toutes les antilopes, le grand koudou mâle est l'une des espèces ayant les cornes les plus longues (1m70 en moyenne) qui sont une bonne indication de leur âge : elles n'atteignent leur taille définitive et leurs 2 torsions et demie qu'à l'âge de 5 ans. Le grand koudou, comme d’ailleurs nombre d’espèces d’antilopes, est capable de franchir un obstacle de plus de 2 m. 


 



 




 



 

 


L'Oryx
C'est une grande antilope avec de longues cornes, un véritable animal du désert. Des marques noires contrastent avec la face blanche et fauve. Les mâles et les femelles possèdent des cornes permanentes qui sont étroites et droites comme des sabres, longues de près d'un mètre, elles peuvent être meurtrières : l'oryx est connu pour tuer les lions avec. Sa viande est recherchée (et, il est vrai, délicieuse !). Les cornes sont aussi un trophée prisé, qui a conduit à la quasi-disparition de cet animal. Mais la population namibienne n'est pas menacée pour l'instant. C'est un animal que nous avons vu partout dans notre périple. Ils vivent en groupe plus ou moins nombreux... En dernières photos, une oryx et ses petits...






 




 



 









Le gnou bleu
On le connaissait grâce aux reportages animaliers sur le Kenya notamment... Mais on le classait dans la catégorie des "bovins". Eh bien non ! c'est une antilope... Les Gnous vivent en troupeaux nomades parfois très nombreux, (nous n'avons pas vu d'énormes troupeaux... ) ; toutefois, les mâles dans la force de l'âge se disputent la possession de petits territoires sur lesquels ils attendent, parfois des mois durant, le passage des femelles, dans l'espoir de s'accoupler. Ces mâles solitaires sont souvent victimes des lions et autres prédateurs...


 




 


 

 










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